"I loved you for a long, long time I know this love is real It don't matter how it all went wrong That don't change the way I feel And I can't believe that time's Gonna heal this wound I'm speaking of There ain't no cure, There ain't no cure, There ain't no cure for love" [...] Encore Léonard Cohen, qui évoque, à sa façon, la "Maladie d'Amour" que d'autres ont chanté sur un ton plus léger. L'amour - maladie ? Oui, quand on en souffre... L'amour incurable ? Ou plutôt les blessures et les chagrins d'amour... "Le temps ne fait rien à l'affaire" ? Il enfouit nos sentiments sous des strates de sédiments qui nous protègent de la souffrance mais nous éloignent du bonheur. Mais le temps fait aussi progresser, mûrir, grandir l'amour. La passion fait place à l'attention, L'illusion fait place à l'affection, L'émotion fait place à la communion... Les souvenirs communs colorent notre vision. On ne soigne pas l’amour Je t’aime depuis longtemps, longtemps ; Je sais que je t’aime vraiment Tout a raté, peu importe comment, Ca n’ change pas mes sentiments, Et je n’crois pas que le temps Puisse guérir blessures et tourments. On ne soigne pas, On ne soigne pas, On ne soigne pas l’amour. Ton absence me fait souffrir, Le nier serait mentir. J’ai besoin de la nudité De ton corps et tes pensées Comme un vice tu es dans ma peau Je n’en aurai jamais trop. On ne soigne pas, On ne soigne pas, On ne soigne pas l’amour. On ne soigne pas l’amour. On ne soigne pas l’amour. Toutes les fusées s’élèvent dans les airs. Livres sacrés grands ouverts Les docteurs travaillent nuit et jour Mais n’arrivent jamais à soigner l’amour. Ni drogue, ni élixir, A vous, Anges, de dire Qu’il n’y a rien d’assez pur pour soigner l’amour. Je te vois dans le métro, je te vois dans le train ; Je te vois dormir près de moi, je te vois au matin, Je vois tes cheveux, je vois tes mains, Tes bracelets, ton parfum. Et j’appelle ton nom, j’appelle ton nom, Mais je ne trouve pas le ton. On ne soigne pas, On ne soigne pas, On ne soigne pas l’amour Ne sachant où aller, je suis entré dans cette vaste église Quand a murmuré dans mon âme la voix la plus exquise. Je n’ai pas besoin de pardon parce que je t’aime autant. C’était dans les écritures C’est écrit dans le sang. J’entends même les anges qui, du haut du ciel, nous l’assurent. On ne soigne pas, On ne soigne pas, On ne soigne pas l’amour. On ne soigne pas l’amour. On ne soigne pas l’amour. Toutes les fusées s’élèvent dans les airs. Livres sacrés grands ouverts Les docteurs travaillent nuit et jour Mais n’arrivent jamais à soigner l’amour. Ni drogue, ni élixir, A vous, Anges, de dire Qu’il n’y a rien d’assez pur pour soigner l’amour. (Traduction : Polyphrène) |